Le Blog Chevallier -Blanc félicite les promus, au 1er janvier 2014, dans l'ordre de la Légion d'Honneur.
Il fut un temps où les élus au Parlement attendaient la fin de leur mandat pour accepter d'être remerciés par la Patrie reconnaissante.
Aujourd'hui on décerne la Légion d'Honneur (excusez du peu) à celles et ceux qui sont en cours de mandat préjugeant du fait qu'ils vont accomplir des actions pour lesquelles notre société leur vouera une reconnaissance éternelle!
Certes, mieux vaut tenir que courir! Mais quelle image: tremper les doigts dans le pot de confiture de peur qu'il ne repasse pas!
D'une manière générale, dans cette reconnaissance populaire, qui donc a le plus de mérite: l'ouvrière restée pendant 30 ans (et plus) devant une cloueuse à faire des caisses, l'aide soignante ou l'infirmière au service contraignant, ou l'élu qui, contre rémunération s'occupe de la vie de la Cité?
Cette activité d'élu, choisie, est-elle si exceptionnelle? Peut être pour celui ou celle qui exerce en plus une activité professionnelle. Mais peut-on aussi facilement honorer par des médailles des élus à plein temps?
A moins de relativiser la charge symbolique que représente cette distinction, ce qui est péjoratif pour les décorés auteurs d'actes de bravoure, de dévouement exceptionnel et le plus souvent bénévole.
Dans ce cas particulier et qui relève de la stricte sphère politique, la leçon que l'on retiendra c'est qu'une fois de plus "entre servir et se servir", certains n'ont guère eu de scrupules.
Et dire que les mêmes avaient l'ambition de moraliser la vie publique........
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