dimanche 15 septembre 2013

JOURNEES DU PATRIMOINE

Qn honore ce jour les vieilles pierres,  les ouvrages et les constructions admirables, prouesses architecturales et techniques laissées par nos prédécesseurs.
Mais on oublie souvent dans ce répertoire le patrimoine (= héritage du père) , naturel , champêtre et agreste  que nos pères nous ont transmis. On le néglige, car il est bien mal mené par nos  besoins immédiats , faciles  et toujours inassouvis de bétonnage  et de goudronnage.
Qu'est devenue la Plaine de Lachaup entrée verdoyante à la ville de Gap  avec ses riches prairies?
 Des amas de gravier étalé, des constructions hétéroclites , du matériel et véhicules de toute sorte exposé à la vue et aux intempéries.Activité économique oblige direz vous , puisqu’on a substitué une activité commerciale et de service, à une activité agricole.
Pouvait-on faire autrement? C'est bien la question qu'il faudra se poser dorénavant après cette débauche de gaspillage de terres agricoles de notre terroir gapençais et Haut Alpin!
Et heureusement que d'aucun n'a pas pu y faire son village voiture.
Ce qui s'est produit à la Plaine de Lachaup nous le retrouvons  sur les terres alluviales de la Justice à Gap et sur  le bocage du plateau des Eyssagnières
Devons nous faire autrement puisque ces riches terres agricoles sont définitivement perdues  dans ce département DONT SEULEMENT 17% de la surface est arable.?
Le développement économique commercial industriel ne devra plus se faire aux dépends de nos terres nourricières  défrichées par nos ancétres.
Comment ?En densifiant , en respectant tous les mètres carrés, en se tournant  vers les 83 % de surfaces restantes , soigneusement choisies parmi les friches, arides ou stériles, les terrains en pentes, les zones boisées peu productives
Ce ne sera plus la facilité! mais techniquement tout est possible, pas plus compliqué qu'une autoroute  entre Gap et Grenoble et justement l'activité économique pour relever ce défi  en sera d"autant stimulée .
Et ce sera pour la bonne cause, car il est temps d'inverser le sens du courant,de changer de philosophie et considérer que nos sols, nos cultures, notre nature qui pourvoient à notre vie  ne doivent plus être  définitivement sacrifiés sur l'autel de l'économie, mais sacralisés.Et c'est l'économie qui doit y contribuer.
GB .



 

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