Qn honore ce jour les vieilles pierres, les ouvrages et les constructions admirables, prouesses architecturales et techniques laissées par nos prédécesseurs.
Mais on oublie souvent dans ce répertoire le patrimoine (= héritage du père) , naturel , champêtre et agreste que nos pères nous ont transmis. On le néglige, car il est bien mal mené par nos besoins immédiats , faciles et toujours inassouvis de bétonnage et de goudronnage.
Qu'est devenue la Plaine de Lachaup entrée verdoyante à la ville de Gap avec ses riches prairies?
Des amas de gravier étalé, des constructions hétéroclites , du matériel et véhicules de toute sorte exposé à la vue et aux intempéries.Activité économique oblige direz vous , puisqu’on a substitué une activité commerciale et de service, à une activité agricole.
Pouvait-on faire autrement? C'est bien la question qu'il faudra se poser dorénavant après cette débauche de gaspillage de terres agricoles de notre terroir gapençais et Haut Alpin!
Et heureusement que d'aucun n'a pas pu y faire son village voiture.
Ce qui s'est produit à la Plaine de Lachaup nous le retrouvons sur les terres alluviales de la Justice à Gap et sur le bocage du plateau des Eyssagnières
Devons nous faire autrement puisque ces riches terres agricoles sont définitivement perdues dans ce département DONT SEULEMENT 17% de la surface est arable.?
Le développement économique commercial industriel ne devra plus se faire aux dépends de nos terres nourricières défrichées par nos ancétres.
Comment ?En densifiant , en respectant tous les mètres carrés, en se tournant vers les 83 % de surfaces restantes , soigneusement choisies parmi les friches, arides ou stériles, les terrains en pentes, les zones boisées peu productives
Ce ne sera plus la facilité! mais techniquement tout est possible, pas plus compliqué qu'une autoroute entre Gap et Grenoble et justement l'activité économique pour relever ce défi en sera d"autant stimulée .
Et ce sera pour la bonne cause, car il est temps d'inverser le sens du courant,de changer de philosophie et considérer que nos sols, nos cultures, notre nature qui pourvoient à notre vie ne doivent plus être définitivement sacrifiés sur l'autel de l'économie, mais sacralisés.Et c'est l'économie qui doit y contribuer.
GB .
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