samedi 23 novembre 2013

FAUT-IL EN RIRE OU EN PLEURER ?

 J'ai déjà exprimé une certaine exaspération vis à vis de la réforme qui consiste à diviser par 2 le nombre de cantons, mais à doubler le nombre de conseillers départementaux par canton. Résultat: il y aura toujours 30 conseillers dans le 05.

Cette proposition stupide vient d'êgtre sublimée(!) par le projet gouvernemental de redécoupage cantonal.
 On est en droit de se poser la question de savoir quel cerveau polytecnicien a pu accoucher d'un tel projet?
Un seul exemple parmi tant d'autres. Le canton de Veynes que je connais mieux pour en avoir été pendant 15 ans conseiller général.
Un canton homogène: Veynes et le Val d'Oze. Veynes et son canton à l'origine de la première structure intercommunale. Veynes et son canton que l'on dépèce sur l'autel d'un redécoupage invraisemblable : Quels liens entre Oze et Rosans, St Auban d'Oze et Etoile Ste Cyrice?
Il est sans doute possible que notre députée qui confondait voici peu Sigoyer avec Sigottier ne connaisse pas précisément la situation géographique, économique de ces communes. Moyennant quoi, on coupe , on taille "pour faire le chiffre" au détriment des réalités du quotidien.C'est presque humiliant!

Comment les socialistes veynois peuvent-ils accepter cela?
Comment le Conseiller général socialiste du canton peut-il accepter cela? Simplement déçu? mais c'est révolté qu'il doit être et prendre la tête d'un mouvement de contestation dans lequel il retrouvera la quasi totalité des habitants du canton.
Comment la suppléante de la députée, par ailleurs Maire de Veynes, peut-elle accepter cela sans broncher, sans programmer une réunion extraordinaire du Conseil Municipal?

Va-t-on une fois de plus charger la barque du Président Hollande à ce sujet et lui faire endosser une responsabilité dans l'affaire? Alors que manifestement, il existe ici et là quelques apprenti(e)s sorcier(e)s qui sont capables de déclencher des réactions publiques de rejet qui plombent l'ambiance et augmentent l'insatisfaction. Il faut neutraliser cette façon de faire et retrouver le chemin de la concertation.

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